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"Vos photos sur Internet vont rapporter de l'argent à des sociétés privées"

"Vos photos sur Internet vont rapporter de l'argent à des sociétés privées" | Libertés Numériques | Scoop.it
Le projet de loi relatif à la liberté de création, à l'architecture et au patrimoine révolte Wikimédia France, pour qui les parlementaires privatisent le domaine public.

En cette fin d'année scolaire, nos parlementaires et notre gouvernement ont décidé de prendre des mesures pour privatiser le domaine public. Peu de temps après l'avènement d'un pale simulacre de liberté de panorama, nos dirigeants politiques se sont illustrés à travers deux dispositions prévues dans le cadre du projet de loi relatif à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine.
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En quoi il y a bien expropriation du patrimoine commun

Lionel Maurel, co-signataire avec Daniel Bourrion, Mélanie Dulong de Rosnay et moi de la tribune Bientôt expropriés du patrimoine commun ? parue dans Libération d’hier, a publié un traès utile texte pour clarifier l’ensemble du vocabulaire en jeu dans le débat sur les récents et espérons bientôt annulés accords de partenariat public-privé pour la numérisation d’œuvres de domaine public détenues par la BnF. Je voudrais compléter ce texte sur le point précis d’en quoi tout chacun se trouverait bel et bien exproprié d’un patrimoine commun par l’application de ces accords.

 

 

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Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France !

Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France ! | Libertés Numériques | Scoop.it

L’association COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d’avenir et le ministère de la Culture et de la communication d’accords qui privatisent l’accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel.

 

 

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Nous devons empêcher la privatisation du domaine public

Le site Actualitté a commenté hier un communiqué diffusé par le ministère de la Culture dans lequel Louis Gallois (Commissaire général à l’investissement) et Bruno Racine (président de la Bibliothèque nationale de France) annoncent la signature de deux nouveaux partenariats public-privé en matière de numérisation du patrimoine physique détenu par la bibliothèque. Ces accords se caractérisent par une privatisation (droits d’exploitation commerciale exclusive pour 10 ans) d’un patrimoine appartenant pour tout (les livres anciens) ou partie (les enregistrements sonores 78 et 33 tours) au domaine public. Ironiquement, cette annonce s’effectue alors que dans ses vœux aux personnels de la culture, la ministre prononçait un discours dans lequel elle a répété que la culture ce sont les biens communs, c’est le bien commun de tous. Elle n’a sans doute pas fait le rapport.

Beaucoup percevront ces annonces sur le fond de l’émotion suscitée par la mort d’Aaron Swartz et souligneront l’inconscience et le mépris des auteurs du communiqué.

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La disparition des biens communs cognitifs annonce une société totalitaire

La disparition des biens communs cognitifs annonce une société totalitaire | Libertés Numériques | Scoop.it

« Que le peuple sache distinguer la voix de la raison de celle de la corruption et bientôt il verra tomber à ses pieds les chaînes d’or qu’elle lui avait préparées ; autrement lui-même y présentera ses mains égarées, et offrira, d’une voix soumise, de quoi payer les séducteurs qui les livrent à ses tyrans  » Condorcet, Premier mémoire sur l’instruction publique.

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Un pragmatisme inoffensif ?

e président de la Bibliothèque nationale de France, Bruno Racine, a esquissé le 28 janvier 2013 dans l’émission Journal de la culture de France-Culture et sur son site un début de réponse aux critiques de toutes parts contre les accords de partenariat public-privé pour la numérisation d’œuvres du domaine public1. Le texte détaillé des accords n’étant toujours pas public, certaines affirmations de Bruno Racine doivent toujours être analysées sur la base de suppositions (voir plus bas). Cependant, sans attendre la publication des accords, les déclarations du président de la BnF, renforcent les craintes et l’indignation précédemment exprimée ici.

 

 

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Argent public : la BnF numérise au mépris de la "saine gestion"

Il y a quelque chose de pourri au Royaume de la BnF. Le Bon Roi (et président) Bruno Racine a décidé de faire numériser quelque 20.000 livres et 70.000 vinyles, tous entrés dans le domaine public. Profitant des largesses du Grand Emprunt, autrement dit, de l'argent public prêté pour des projets innovants, la BnF, par sa filiale BnF Partenariat, va numériser, en partenariat avec des sociétés privées. Pour ensuite revendre les oeuvres numérisées. A qui ? C'est bien là toute la question...

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Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France !

Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France ! | Libertés Numériques | Scoop.it

L'association COMMUNIA, l'Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft, Regards Citoyens et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d'avenir et le ministère de la Culture et de la communication d'accords qui privatisent l'accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel.

Paris, le 18 janvier 2013 — Le ministère de la Culture a annoncé la conclusion de deux accords, signés entre la Bibliothèque nationale de France et des firmes privées, pour la numérisation de corpus de documents appartenant pour tout (livres anciens) ou partie (78 et 33 tours) au domaine public.

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Twitter, Facebook, Apple : vers une privatisation de la censure

Twitter, Facebook, Apple : vers une privatisation de la censure | Libertés Numériques | Scoop.it

La France est accusée de "censure" face aux tweets antisémites, alors que les géants du web disposent tous de leurs propres interdits.

 

Twitter est catégorique : seule la loi américaine fait foi sur son réseau où s'échangent jusqu'à 10.000 mini-messages par seconde. Alors que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) intente un procès au site de microblogging pour la multiplication de tweets antisémites, l'Américain se cache dans les jupes du Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis sur la liberté d'expression. La pratique n'est pas nouvelle. La ritournelle est même classique des sociétés internet, de Facebook à Pinterest, tous ne veulent répondre qu'aux "lois de l'Etat de Californie".

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EXCLUSIF. Visas pour la France : la biométrie privatisée

EXCLUSIF. Visas pour la France : la biométrie privatisée | Libertés Numériques | Scoop.it
Des prestataires privés assureront désormais la prise des empreintes digitales et des photos numérisées des demandeurs de visa.

Via Damoclès
Damoclès 's curator insight, December 13, 2012 5:37 AM

La France se veut à la pointe des pays de l'espace Schengen en matière d'externalisation des demandes de visa (2,2 millions en 2011).


Après leur collecte, de plus en plus souvent confiée à des sociétés privées moyennant un surcoût pour les utilisateurs (comme en Chine, en Algérie, en Thaïlande, en Russie, en Turquie...), elle s'apprête aussi à laisser ces mêmes sociétés opérer le recueil des identifiants biométriques des demandeurs, désormais associés aux visas.


Empreintes digitales, photographie d'identité numérisée et données personnelles : des prestataires de services se chargeront de recueillir ces informations sensibles dans au moins 30 zones consulaires, à terme, soulevant des interrogations sur la sécurité de ces données.


Un projet de décret permettant de mettre en oeuvre l'externalisation de la biométrie est en cours de validation. Examiné en novembre par le comité technique ministériel du Quai d'Orsay, passage obligé, il a suscité un tir de barrage des syndicats. Unanimes pour rejeter le texte, ils estiment que si le ministère en est réduit à privatiser une partie de la procédure de demande de visa - la décision de l'attribuer ou de le refuser relevant toujours des autorités françaises -, c'est en raison de la fonte régulière des effectifs dans les consulats à l'étranger. Avec de moins en moins d'agents et des demandes de visa qui explosent dans certains pays, l'externalisation relève d'une logique... imparable. Les représentants syndicaux ont de nouveau manifesté leur opposition au texte, présenté une seconde fois le 5 décembre devant le comité ministériel. Un avis uniquement consultatif qui ne l'empêchera pas cependant de suivre son cours.


"Sérieuses réserves" de la Cnil


Tirant le signal d'alarme, la CFDT soulève "les risques induits par l'externalisation de la biométrie". Le syndicat s'inquiète de la protection des données et s'interroge sur la situation de monopole créée par cette externalisation. Peu de sociétés sont à même d'opérer ce recueil des données biométriques et, de fait, seules deux se partagent déjà la plupart des centres de dépôt des demandes de visa pour la France. Les centres que ces prestataires exploitent à Alger, Istanbul et Londres ont d'ailleurs expérimenté durant une année le recueil des identifiants biométriques des demandeurs de visa.

Une expérimentation conduite sous l'oeil attentif de la Cnil, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, qui avait exprimé "de sérieuses réserves" en amont. Elle affirmait en 2009 : "L'intervention d'un prestataire extérieur dans le processus de collecte des données comporte un risque de compromission de l'intégrité du processus de délivrance des visas, et notamment du niveau de fiabilité et de sécurité de ce processus, ainsi que des garanties entourant la protection des données personnelles relatives aux demandeurs de visa."


Dans un avis rendu le 13 septembre dernier, la Cnil s'est prononcée sur la phase d'expérimentation. Elle relève que "la grande majorité des mesures se sécurisation de cette modalité de collecte des données biométriques ont effectivement été mises en oeuvre par les postes consulaires et les ministères compétents [ceux des Affaires étrangères et de l'Intérieur]". Elle ajoute : "La mise en oeuvre de mesures strictes de surveillance et de contrôle de l'ensemble des activités du prestataire a également été constatée."


Risques pour les données


Un satisfecit pour l'expérimentation et un feu vert à la généralisation du dispositif ? La Cnil tempère les élans ministériels. Elle estime : "Les risques, notamment sur l'utilisation des données collectées par les autorités locales, restent en tout point d'actualité. Il apparaît dès lors nécessaire de maintenir la plus grande vigilance sur cette modalité de collecte et de poursuivre les travaux visant à en améliorer la sécurité." Elle s'interroge aussi sur sa possible mise en oeuvre dans des pays - comme l'Inde, le Pakistan ou l'Iran - qui interdisent ou restreignent l'utilisation de clés de chiffrement longues, qui permettent pourtant de protéger les données qui circulent sur le réseau, incontournables pour "la sécurité du dispositif d'externalisation".


La Cnil insiste enfin pour que cette externalisation soit réservée aux "postes consulaires dont la situation le justifie, au regard notamment du nombre de demandes de visa instruites, de l'inadaptation des locaux ou de la superficie du territoire". Elle en profite pour rappeler que le code communautaire des visas ne prévoit de "coopérer avec un prestataire de services extérieur" qu'en... dernier ressort. Alors que la France a d'ores et déjà prévu de confier la prise des identifiants biométriques au privé dans 30 zones consulaires.